À DEUX...
Un regard solitaire cherche en vain le bonheur ;
Un regard solitaire a besoin de douceur ;
Un regard solitaire sent trop le poids des heures ;
C’est autre chose à deux…
Deux regards isolés cherchent en vain la clé ;
Deux regards isolés ont besoin d’être aimés ;
Deux regards isolés sentent trop les années ;
C’est plus facile à deux…
Deux regards qui se croisent et c’est un peu d’espoir ;
Deux regards qui se croisent et c’est l’espoir d’un soir ;
Deux regards qui se croisent et c’est un soir sans noir ;
C’est l’éclaircie à deux…
Ton regard dans le mien, ma vie prend sa raison ;
Ton regard dans le mien, ma vie perd la raison ;
Ton regard dans le mien, la vie a bien raison ;
C’est la folie à deux…
Mon regard dans le tien, c’est ma métamorphose ;
Mon regard dans le tien, c’est mon sens des choses ;
Mon regard dans le tien, c’est mon parfum de rose ;
C’est la joie d’être à deux…
Nos regards parallèles tâtonnant et cherchant ;
Nos regards parallèles recherchant et trouvant ;
Nos regards parallèles trouvant en tâtonnant ;
C’est le bonheur à deux…
Nos regards séparés, c’est la raison des pleurs ;
Nos regards séparés, c’est le sanglot des fleurs ;
Nos regards séparés, c’est le noir dans le cœur ;
C’est bien la mort, Adieu…
Robert FAUCHER, le 26 décembre 2004.