Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les synthèses de Robert
15 juin 2016

ON NE PEUT QUE RÊVER...

 

On ne peut que rêver

 

 

Quand le bel horizon, soudain, se rétrécit,

Quand le champ de vision devient bien trop petit,

Quand le bleu de la mer s’abîme dans le gris,

                   On ne peut que rêver…

 

Quand l’espoir est parti si loin qu’on l’a perdu,

Quand demain est toujours en quête d’un début,

Quand l’absence de cap force à errer sans but,

                   On ne peut que rêver…

 

Quand le chant de l’enfance ne vient plus nous bercer,

Quand la petite fleur ne sait plus nous charmer,

Quand un brin de bonheur est mort à peine né,

                   On ne peut que rêver…

 

Quand on se sent très seul sans amis ni parents,

Quand le temps qui s’écoule est bien trop languissant,

Quand les nuages noirs tuent les nuages blancs,

                   On ne peut que rêver…

 

Quand le feu est éteint, quand la passion n’est plus,

Quand le moindre désir se noie dans l’inconnu,

Quand un mal obsédant se nourrit d’absolu,

                   On ne peut que rêver…

 

Quand le cœur de son cœur très loin s’en est allé,

Quand des larmes, sans bruit, quittent les yeux fermés,

Quand la douleur est telle qu’elle semble dévorer,

                   On ne peut que rêver…

 

Quand le bel horizon à nouveau s’élargit,

Quand le champ de vision rejoint tout ce qui vit,

Quand le bleu de la mer se reteinte et reluit,

                   On ne peut que rêver…

 

Quand l’espoir est présent, qu’il est bien revenu,

Quand demain est porteur de joie sans retenue,

Quand la voie est tracée comme une belle avenue,

                   On ne peut que rêver…

 

Quand le chant de l’enfance revient nous caresser,

Quand la petite fleur sait nous émerveiller,

Quand un brin de bonheur nous refait chavirer,

                   On ne peut que rêver…

 

Quand on se sent moins seul, on redevient vivant,

Quand le temps qui s’écoule est lavé des tourments,

Quand les nuages noirs fuient les nuages blancs,

                   On ne peut que rêver…

 

Quand le feu est éteint, celui qui brûle et tue,

Quand le moindre désir est chargé de vertus,

Quand le mal obsédant meurt comme il est venu,

                   On ne peut que rêver…

 

Quand le cœur de son cœur a su le retrouver,

Quand des larmes de joie sont tout d’amour teintées,

Quand le bonheur est tel qu’il rend tout si léger,

                   On ne peut que rêver…

 

Robert FAUCHER le 5 décembre 2004.

Publicité
Commentaires
Les synthèses de Robert
Publicité
Archives
Publicité