VOYAGE, VOYAGE...
Aussi loin que l’on puisse errer
On ne coupe pas les racines
D’avec cette terre honorée
Qui a connu notre origine.
Où que l’on soit, elle est présente
Puisqu’elle habite en notre cœur ;
C’est notre amer dans la tourmente,
Dans notre quête du bonheur.
Toujours, sur les moindres chemins
De ces contrées parfois lointaines,
Elle est prête à tendre la main
A la tristesse, à la déveine.
Il est bon de s’en éloigner
Pour constater combien on l’aime,
Comment elle arrive à soigner
Les maux de l’âme que la vie sème.
Et pour cela il faut partir
Et gagner d’autres horizons,
Aller créer des souvenirs,
Se les ramener sans raison.
Le plus beau de tous les voyages
Offre un tracé très naturel :
De tous les temps, de tous les âges,
Il suit la voie spirituelle.
Il ne sert donc à pas grand-chose
D’aller chercher loin le meilleur :
Il est dans la moindre des roses,
Toujours en nous, jamais ailleurs…
Robert FAUCHER, le 4 octobre 2013.