LE SOUFFLE AU CŒUR
ESPECIAL ATENCIÓN A MIS AMIGOS JULIÁN Y MIGUEL : el poema que publico hoy se redactó cuando volvi del funeral de Margarita, en homenaje a su corazón y en memoria de su persona. Si teméis que la pena sea reavivada, no lo leéis ; si no, seguimos juntos, el espacio de algunos versos, a honorarla de nuestras lágrimas…
C’est un souffle létal qui broie et qui démembre
Dont la faux a usé pour enlever la vie,
Dans un soir avancé de cette fin novembre,
De la mère, de la sœur, de l’épouse, de l’amie…
C’est un souffle de rage qui sema la terreur
Dans les cœurs déchirés de tous ceux qui l’aimaient,
A l’annonce du drame, de l’injuste malheur
Qui frappe en un instant et qu’on n’oublie jamais…
C’est un souffle de peine qui pousse vers la mer
Les cris des longs sanglots et les torrents de larmes
Sortis des yeux rougis et des bouches amères
Qui veulent en découdre et fourbissent leurs armes…
C’est un souffle apaisant dont le temps sait user
Pour tarir la douleur, pour assécher les pleurs
Et redonner l’envie de rire, de s’amuser
Pour que la vie l’emporte sur la croix de l’horreur…
C’est un souffle joyeux qui caresse le corps
Chaque fois que l’on fait revivre un souvenir…
Nous le ferons souvent, nous le ferons encore
En hommage, à sa joie, à sa voix, son sourire…
C’est un souffle d’espoir qui guide le regard
Au travers des nuages, des étoiles et des cieux
Et qui lui fait trouver, quand il fait vraiment noir,
La lueur qu’elle adresse au plaisir de nos yeux…
C’est un souffle de Vie qui doit nous animer
Lorsqu’une âme est rendue en quittant la matière…
C’est un souffle d’Amour qui doit nous habiter
Dans le calme, le silence, la douceur, la prière…
Robert FAUCHER, le 7 décembre 2013.