LA CARESSE D'UN SOUVENIR...
Un souvenir m’a caressé :
C’était ta main dans mes cheveux
Et j’ai savouré ce passé
Comme un présent des jours heureux…
Je l’ai laissé continuer :
Ce fut ma main dans tes cheveux
Et ce plaisir perpétué
Fut aussi bon que langoureux…
Et puis je l’ai laissé glisser :
C’était ta bouche près de la mienne
Qui demeurait encore fermée
Attendant que la joie survienne…
Et je l’ai senti s’égarer :
Ce fut ma bouche contre la tienne
Qui ne savait plus résister
A cette tentation païenne…
Il est allé plus loin rêver :
Ce fut ton corps s’offrant au mien
Et ses désirs inavoués
Qui voulaient tant te faire du bien…
Puis il a voulu délirer :
Ce fut mon corps cherchant le tien
Dans cette ferveur enfiévrée
Qui m’avait rendu magicien…
Il ne voulait plus s’arrêter :
Ce fut ma raison mon amour
Qui préserva l’intimité
De ces doux instants de velours…
Robert FAUCHER, le 28 décembre 2012.