ENFANCE
Enfance au goût si tendre, enfance au chant si doux,
Tu es bien la demeure des rêves les plus fous...
La raison n’a pas cours et ne peut interdire
Les élans que l’amour, en toutes choses, inspire.
Enfance aux yeux si grands, enfance au corps si beau,
Tu es bien le royaume des paroles et des mots.
Les histoires inventées que tu dis, tu racontes,
Sont pure vérité que tu vis comme un conte.
Enfance aux gestes vifs, enfance aux cris si forts,
Tu es bien l’infini, le frais, le réconfort.
Les adultes t’observent et sont souvent émus
Par tout ce que tu es et ce qu’ils ne sont plus.
Enfance aux rires joyeux, enfance aux larmes brèves,
Tu es bien le refuge lorsque la vie s’achève.
Les rais de ta lumière demeurent toujours brillants
Quand la nuit a rendu le regard défaillant.
Enfance au cœur si vrai, enfance à l’âme pure,
Tu es bien le repère qui ne meurt, qui rassure.
Tes ans n’ont pas causé l’irréparable outrage
Des rides et des maux, du vide et du carnage…
Robert FAUCHER, le 1er mai 2013.