TU M'AS FAIT DÉCOUVRIR...
Tu m’as fait découvrir ton pays contrasté :
Sa beauté légendaire, ses sites romantiques,
La tiédeur de son air, ses senteurs exotiques…
Tu m’as fait défaillir sous sa voûte étoilée :
Je n’ai pas mieux trouvé…
Tu m’as fait découvrir ta région enchantée :
Collines accueillantes, vallons si verdoyants,
Rivières bienfaisantes, villages reposants…
Tu m’as fait parcourir ses chemins arborés :
Je l’ai de suite aimée…
Tu m’as fait découvrir ta ville et son passé :
Ses murs chargés d’histoire, ses coutumes étranges,
Ses rues et leur mémoire, ses sublimes mélanges…
Tu m’as fait m’ébahir sur le temps écoulé :
Je n’ai pas oublié…
Tu m’as fait découvrir ton quartier renommé :
Sa maison de l’édile, sa tour moyenâgeuse,
Son vieil hôtel de ville, son église enjôleuse…
Tu m’as fait m’éblouir sur ses reflets dorés :
J’en ai été charmé…
Tu m’as fait découvrir ta maison fortifiée :
Ses belles pièces hautes, ses poutres d’origine,
Ses recoins pour les hôtes, son jardin de comptine…
Tu m’as fait m’enrichir du poids de ses années :
Je l’ai laissé parler…
Tu m’as fait découvrir ta chambre mansardée :
Sa petite fenêtre, sa vue sur autrefois,
Son parfum de bien-être, son attente de joie…
Tu m’as fait m’alanguir sur le rêve espéré :
J’ai été transporté…
Tu m’as fait découvrir ta couche veloutée :
Son ciel et ses promesses, ses draps de satin blanc,
Son envie d’allégresse, sa quête d’un amant…
Tu m’as fait renchérir sur ma plus belle idée :
J’ai voulu la goûter…
Tu m’as fait découvrir ton corps abandonné :
Sa peau tiède et si tendre, ses seins ronds et si beaux,
Sa voix douce à entendre, ses recoins les plus chauds…
Tu m’as fait parvenir aux plaisirs éthérés :
J’ai cru me voir planer…
Tu m’as fait découvrir l’art de la volupté :
Ses caresses secrètes, ses regards éloquents,
Ses invites discrètes, ses élans débordants…
Tu m’as fait amerrir sur les bords du Léthé :
J’ai failli m’y noyer…
Tu m’as fait découvrir l’Amour immaculé :
Son infinie grandeur, Sa profonde sagesse,
Sa voie vers le bonheur, Son immense richesse…
Tu m’as fait m’entrouvrir à Son Eternité :
J’ai plaisir à L’aimer…
Robert FAUCHER, le 8 août 2012.