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Les synthèses de Robert

Synthèse de Figures de Rhétorique

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1°) ADYNATON

 Du genre masculin. Exagération jusqu’à l’irréalisme. Exemples :

- Elle était lourde la valise de Virginie, elle devait peser au moins une tonne !

- Comme il est grand le nouveau copain de Barbara, il doit mesurer au moins trois mètres !

- On était serrés dans le salon de Damien pour son anniversaire, on devait être au moins dix mille !

 

 2°) ALLÉGORIE

Du genre féminin. Représentation concrète et imagée, par des éléments descriptifs, d'une idée abstraite. C'est une image qui parle, c'est un symbole. Exemples de figures allégoriques :

- La justice est souvent représentée par une femme tenant une balance ;

- La mort est souvent représentée par une vieille femme tenant une faux.

A ne pas confondre avec la métaphore qui sert à qualifier une personne ou un objet à l'aide de mots inappropriés mais qui, néanmoins, font mouche par l'image poétique qu'ils véhiculent. Exemples de métaphores :

- Quel bel arbre ! Ses branches forment des ruisseaux !

- La lune est une faucille d'or !

 

3°) AMPHIBOLOGIE

Du genre féminin. Construction grammaticale qui permet à une phrase d'avoir deux sens différents et qui peut conduire à un raisonnement fallacieux. Exemples :

- Les jeunes ne devraient pas être autorisés à conduire sur les routes, c'est bien trop dangereux (pour eux ou pour les autres ?)

- Il a quitté sa femme le jour de son anniversaire (le sien ou celui de sa femme ?)

- Je loue une maison (parce que j'en suis propriétaire ou locataire ?)

 

 4°) ANADIPLOSE

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à reprendre, au début d'une nouvelle proposition, le même mot que celui qui finit la proposition précédente. Exemple :

le néant a produit le vide, le vide a produit le creux, le creux a produit le souffle, le souffle a produit le soufflet et le soufflet a produit le soufflé. » (Paul Claudel dans Le Soulier de Satin) ;

Si on remplace les mots répétés par de simples sonorités, on a alors affaire à un "dorica castra". Exemple très connu des enfants d'autrefois :

- j'en ai marre, marabout, bout de ficelle, selle de cheval, cheval de course, course à pied, pied de cochon, cochon de ferme, ferme ta boîte, boîte à clous, clous d'acier, assied-toi, toit de maison, maison de fous, fou toi-même, amen !

 

5°) ANAPHORE

Du genre féminin. Figure de répétition, consistant en une ou plusieurs reprises d'un même segment ou d'un même mot, en tête de vers, ou en tête de phrase. Elle rythme la phrase, souligne un mot, une obsession, ou provoque un effet musical. Exemple :

Rome, l'unique objet de mon ressentiment !

Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !

Rome qui t'a vu naître, et que ton cœur adore !

Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore ! (Horace de Pierre Corneille)

 

6°) ANASTROPHE

Du genre féminin. Inversion de l'ordre habituel des mots pour créer un effet de langue (parfois) raffiné. Exemples :

 - (très actuel et peu raffiné) : même pas il m'a calculé, au lieu de : il m'a même pas calculé ;

- jamais cela ne fonctionnera, au lieu de : cela ne fonctionnera jamais ;

- d'amour vos beaux yeux, Marquise, mourir me font, au lieu de : Marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour (vers tiré du Bourgeois Gentilhomme de Molière).

 

7°) ANTONOMASE

Du genre féminin. Figure de style dans laquelle un nom propre est utilisé comme nom commun et perd l'usage de sa majuscule. Exemples :

- une poubelle ;

- un don juan ;

- un tartuffe ;

- un bordeaux ;

- un bourgogne ...

 

8°) CATACHRÈSE

Du genre féminin. Elle donne un sens nouveau à un mot qui devient lui-même un mot nouveau, faisant complètement oublier, par exemple, que le mot "poubelle" était à l'origine le nom patronymique du préfet de la Seine qui, en 1884, prit un arrêté préfectoral pour résoudre, au moyen de grands récipients placés dans les rues, le problème de l'enlèvement des ordures ménagères. Exemples :

- la catachrèse par métaphore : ...Cette faucille d'or dans le champ des étoiles... (Victor Hugo dans Booz endormi) rappelle, à tout coup, la lune sans la nommer, tandis qu'une comparaison, très directe aurait dit : la lune ressemble à une faucille d'or ;

- la catachrèse par métonymie : boire un verre (alors que c'est seulement le contenu qui est bu) ; manger une paella (alors que c'est seulement le contenu de la paella qui est mangé, poêle en espagnol) ;

- la catachrèse par synecdoque : la France a gagné une médaille d'or au saut à la perche (alors qu'il ne s'agit que du sauteur français : on prend le tout, la France, pour la partie, le sauteur français) ; un troupeau de cent têtes (alors qu'il s'agit de cent animaux : on prend la partie, la tête de l'animal, pour le tout, l'animal dans son entier) ;

- la catachrèse par antonomase : un roquefort, une béchamel, un diesel, un ampère, un apollon, un vandale, un atlas... tous des noms propres devenus noms communs.

 

9°) CHIASME

Du genre masculin , prononcer "kiasm". Il consiste à croiser les mêmes mots dans une phrase sur la structure littéraire ABBA. Exemples :

- le bruit ne fait pas de bien et le bien ne fait pas de bruit (Saint Paul) ;

- si tu n'as pas ce que tu aimes, aime ce que tu as (Antoine de Saint-Exupéry) ;

- des chercheurs qui cherchent, on en trouve mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche (de Gaulle) ;

- il faut manger pour vivre et non vivre pour manger (Molière) ;

- ça n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles (Sénèque) ;

- je lève mon verre au beau sexe des deux hémisphères et aux deux hémisphères du beau sexe (Marquis de Bièvre)...

 

10°) CHLEUASME

Du genre masculin, prononcer "kleuasm". Procédé qui consiste à se déprécier soi-même, par fausse modestie, pour tenter de mieux convaincre ou dans le but de recevoir des éloges. Exemples :

- celui qui dispose d'un certain talent pour bricoler et à qui l'on demande de réparer une lampe va répondre : "Je veux bien essayer mais je suis complètement nul" ;

- un grand spécialiste de la biologie qui commence sa conférence par : « Je n'y connais pas grand’ chose et je ne peux guère que contribuer à poser le problème. »

 

11°) CIRCONLOCUTION

Du genre féminin. Procédé qui consiste à remplacer un mot par une expression le désignant. Exemples :

- dire "le roi des animaux" pour ne pas dire le lion ;

- dire "le pays du soleil levant" pour ne pas dire le Japon ;

- dire "le billet vert" pour ne pas dire le dollar ;

- dire "le plus vieux métier du monde" pour ne pas dire la prostitution...

 

12°) DIAPHORE

Du genre féminin. Répétition d'un même mot mais dans une acception différente. Exemples :

- Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point (BlaisePascal, Pensées sur foi-raison-religion) ;

- Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise" (Jésus Christ, Evangile selon Matthieu).

 

13°) ELLIPSE

Du genre féminin. Procédé qui consiste à omettre un mot que le lecteur est censé deviner. Exemples :

- Pierre mange des cerises, Paul des fraises (ellipse du verbe manger pour Paul) ;

- Je n'avance guère, le temps beaucoup (ellipse du verbe avancer pour le temps) ;

- Heureux qui, comme Ulysse... (ellipse de "celui qui" après "Heureux").

 

14°) ÉPANADIPLOSE

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à reprendre, à la fin d'une proposition, le même mot que celui qui a commencé la proposition précédente. Exemples :

- ...et rose, elle a vécu ce que vivent les roses, l'espace d'un matin... (François de Malherbe tiré de "Consolation à Monsieur Du Perier sur la mort de sa fille")

- ...rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien... (Victor Hugo, La Légende des Siècles, La Conscience).

 

15°) HENDIADYS

Du genre masculin. Figure de style qui consiste à remplacer la subordination ou la détermination qui solidarise deux mots par une relation de dissociation syntaxique. Exemples :

- un temple rempli de voix et de prières (Alphonse de Lamartine, Harmonies) ;

- respirer l'air du lac et la fraîcheur (Jean-Jacques Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire, cinquième promenade) ;

- ...et là, penché sur l'onde et sur l'imensité... (Victor Hugo, Recueil "Les Feuilles d'Automne", poème "Ce qu'on entend sur la Montagne").

 

16°) HYPALLAGE

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à attribuer à certains mots d'une phrase ce qui convient à d'autres. Exemples :

- enfoncer son chapeau dans sa tête (au lieu d'enfoncer sa tête dans son chapeau) ;

- rendre quelqu'un à la vie (au lieu de rendre la vie à quelqu'un) ;

- les habitants de l'orgueilleuse Rome (au lieu des orgueilleux habitants de Rome, Jean Racine).

 

17°) HYPERBATE

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à changer l'ordre habituel des mots d'une phrase. Exemples :

- Albe le veut, et Rome ; il faut leur obéir. Au lieu de Albe et Rome le veulent... (Pierre Corneille, Horace) ;

- Là coule un clair ruisseau. Au lieu de : Un clair ruisseau coule là ;

- Les armes au matin sont belles, et la mer. Au lieu de : Les armes et la mer sont belles, au matin (Saint John Perse).

 

18°) HYPERBOLE

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à amplifier un énoncé. Exemples :

- L'éternité, pour moi, ne sera qu'un instant. Amplification : instant (Jean-Baptiste Rousseau) ;

- Ses moindres actions lui semblent des miracles. Amplification : miracles (Molière, Tartuffe) ;

- Je crois que je pourrais rester dix mille ans sans parler. ix mille ans (Jean-Paul Sartre).

 

19°) JANOTISME

Du genre masculin. Construction équivoque et maladroite d'une phrase. Exemples :

- J'ai acheté un gigot chez le boucher qui était gros (on ne sait si c'est le gigot ou le boucher qui était gros) ;

- J'ai apporté des cadeaux pour les enfants qui sont dans la valise (on ne sait si ce sont les cadeaux ou les enfants qui sont dans la valise) ;

- Et voici la cheminée qu'apprécie ma femme que je n'ai pas ramonée depuis bientôt trois ans (on ne sait pas si c'est la cheminée ou la femme...) ;

- Et voici le voilier que j'ai offert à ma femme qui mouille tous les soirs dans la rade (on ne sait pas si c'est le voilier ou la femme...) ;

- Je vais m'occuper du vieux chien de ma pauvre belle-mère qu'on ne va pas tarder à faire piquer.

 

20°) MÉTONYMIE

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à remplacer un mot par un autre mot qui entretient avec le premier un rapport étroit par exemple l'objet par sa matière (écouter les cuivres), le contenu par son contenant (manger trois assiettes), la partie pour le tout (trouver un nouveau toit). Exemples :

- nous avons bu une excellente bouteille (alors qu'il s'agit d'un excellent vin) ;

- trois voiles rentraient dans le port (alors qu'il s'agit de trois voiliers) ;

- l'Elysée a réagi (alors qu'il s'agit du président de la république).

 

21°) OXYMORE

Du genre masculin. Figure de style qui consiste à relier deux mots traduisant des réalités contradictoires. Exemples :

- elle se hâte avec lenteur (Jean de la Fontaine, Le Lièvre et la Tortue) ;

- la clarté sombre des réverbères (Charles Baudelaire, Les Paradis Artificiels) ;

- un jeune vieillard (Molière, Le Malade Imaginaire) ;

- un merveilleux malheur (titre d'un livre de Boris Cyrulnik) ;

- un silence assourdissant (Albert Camus, La Chute) ;

- sa belle figure laide sourit tristement (Alphonse Daudet, Le Petit Chose) ;

- cette petite grande âme venait de s'envoler (Victor Hugo, Les Misérables).

 

22°) PARONOMASE

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à rapprocher, dans un même énoncé, des mots ayant une sonorité très proche mais des sens différents, pour réaliser un effet euphonique amusant. Exemples :

- ta Katie t'a quitté (Titre d'une chanson de Boby Lapointe) ;

- qui se ressemble s'assemble ;

- tu parles, Charles !

- qui vole un oeuf vole un boeuf ;

- comparaison n'est pas raison.

 

23°) PÉRIPHRASE

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à remplacer un mot par une expression qui, implicitement, le rappelle à tout coup. Exemples :

- le toit du monde (pour ne pas dire l'Himalaya) ;

- le billet vert (pour ne pas dire le dollar) ;

- le roi des animaux (pour ne pas dire le lion) ;

- l'or noir (pour ne pas dire le pétrole) ;

- le septième art (pour ne pas dire le cinéma).

 

24°) PÉRISSOLOGIE

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à ajouter un détail qui n'apporte rien à la compréhension d'une idée et ne fait que l'alourdir. Exemples :

- une fausse perruque ;

- une dune de sable ;

- au jour d'aujourd'hui (alors même que le mot "aujourd'hui" est déjà, en soi, un pléonasme : on cumule !) ;

- une panacée universelle ;

- c'est assez suffisant.

 

25°) PRÉTÉRITION

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à annoncer que l'on ne va pas parler de quelque chose ou de quelqu'un pour en parler quand même. Exemples :

- Monsieur Dupond, pour ne pas le nommer... ;

- Inutile de vous présenter Monsieur Paul... ;

- Vous n'êtes pas sans savoir... ;

- Si vous comptez sur moi pour vous dire que c'est un traître, vous vous méprenez ;

- Elle n'est pas sotte, mais elle n'aurait pas dû se compromettre de la sorte.

 

26°) PROLEPSE

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à anticiper une objection, mettre un terme avant. sa place normale dans la phrase Exemples :

- Cela serait trop long à expliquer ;

- Regarde cette auto, comme elle est belle ;

- Des oeufs, il n'en vend pas ;

- Le nez de Cléopatre, s'il eût été plus court, la face du monde en eût été changée.

 

27°) PROSOPOPÉE

Du genre féminin. Figure de qui consiste à personnifier un mort, un objet, un animal, un bébé, en parlant à sa place. Exemples :

- Ne m'appelez plus jamais France (c'est la France qui parle) ;

- Je possède deux grandes oreilles et une trompe : qui suis-je ? (c'est un éléphant qui parle) ;

- Je suis le plus grand théâtre de France (c'est la Comédie Française qui parle) ;

- Je suis le monument de Paris le plus connu au monde : qui suis-je (c'est la Tour eiffel qui parle) ;

- A l'aide de ma faux, je n'épargne personne (c'est la mort qui parle)

 

28°) SOPHISME

Du genre masculin. Figure de style qui consiste à faire accepter comme normal ce qui ne devait pas être, en avançant un exemple totalement anormal de la normalité pour faire triompher l'exception et rejeter le principe. Exemples :

- Pour faire considérer comme "normale" l'adoption d'enfants par des couples homosexuels, il est systématiquement mis en avant, par les adeptes de cette "naturelle anormalité", le fait qu'il vaut mieux, pour un enfant, être élevé par un très gentil couple de deux homosexuels fort sympathiques, plutôt que par un affreux couple de deux hétérosexuels alcooliques, drogués et qui martyrisent les enfants (démolir la normalité de voir un enfant élever par ses parents du sang ne justifie ni n'explique en rien l'anormalité de voir un enfant élevé par deux personnes du même sexe) ;

- Si la théorie de l'Evolution était vraie, alors cela voudrait dire que mon grand-père est un gorille ;

- Et alors, d'autres font bien pire ! (ce qui ne justifie en rien la faute, moins grave par hypothèse, commise par certains et servant de référence car, dans les deux cas, on est dans le prohibé, ça n'est que la dose de prohibition qui varie) ;

- Tous les hommes sont les mêmes (conclusion généraliste tirée par une personne témoin de l'exaction commise par un seul).

 

29°) SYLLEPSE

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à procéder à un accord grammatical non pas selon les règles officielles mais selon le sens de la phrase. Exemples :

- Elle avait l'air soucieuse (au lieu de soucieux, grammaticalement le seul accord acceptable avec le mot "air", du genre masculin ; mais, l'expression "avoir l'air" ne fait plus qu'un tout au sens de "sembler", "paraître" et, de ce fait, "soucieuse" trouve alors son entière justification sous le genre féminin) ;

- La plupart des gens mangent des fruits (au lieu de "mange" puisque "la plupart" est un substantif féminin singulier; mais ceux qui mangent vraiment, ce sont quand même bien des gens en définitive) ;

- Un certain nombre de garçons jouent au foot (au lieu de "joue" puisque "nombre" est un substantif masculin singulier, mais ceux qui jouent vraiment, ce sont quand même bien des garçons en définitive) .

 

30°) SYNECDOQUE

Du genre féminin. Variété de métonymie qui consiste à désigner une chose par un terme qui inclut celui du terme propre de telle manière que l'existence ou l'idée de l'un se trouve comprise dans l'existence ou l'idée de l'autre ("ne pas mettre le nez dehors" pour tout le corps ; "jeter un oeil" également pour tout le corps) en exprimant un tout par une de ses parties ou réciproquement (Paris a protesté pour La France a protesté), un objet par sa matière ou réciproquement (un fer pour une épée) : elle possède un côté réaliste ; la métonymie, quant a elle, voit les deux objets former un tout à part  dans un vision plus fantastique (la Garonne a envahi le stade de France, alors qu'elle n'a jamais débordé) . Exemples :

- La ville est envahie de roues (pour les voitures, mais les voitures ont bien des roues) ;

- Un bipède est monté dans le bus (pour un homme, mais un homme est bien un bipède);

- J'ai vu de nombreux mâts descendre la Seine (pour des voiliers, mais les voiliers ont bien des mâts).

En revanche, "Toute l'espagne était au concert de Julio Iglesias à l'Olympia" est une métonymie, car l'Espagne n'a pas bougé de son territoire.

 

31°) TAUTOLOGIE

Du genre féminin. Figure de style qui consiste à dire une chose évidente qui ne peut être que vraie, sans apporter quoi que ce soit de plus au raisonnement mais qui a souvent pour vertu d'insister pour convaincre ; est synonyme de pléonasme. Exemples :

- 100 % de nos clients achètent nos produits  ;

- 100 % des gagnants ont tenté leur chance ;

- monter en haut  ;

- mon livre à moi.

 

32°) ZEUGMA

Du genre masculin. Figure de style qui consiste à ne pas répéter un élément commun dans une phrase présentant deux membres parallèles ou qui consiste à rattacher deux éléments qui, normalement, n'auraient pas dû l'être. Exemples :

- l'un poussait des soupirs, l'autre des cris perçants ("poussait" n'est pas répété mais soupirs et cris peuvent être mis en parallèle) ;

- elle était enfermée dans sa chambre et dans sa surdité ("enfermée" n'est pas répété alors que chambre et surdité ne peuvent être mises sur lle même plan).

 

 

 

 

 

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