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Les synthèses de Robert

Synthèse de Belles Citations (III/)

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          36°) Philippe François Nazaire FABRE D'ÉGLANTINE

- L'esprit, souviens-t-en bien, est la mort du génie (A un Jeune Poète) ;

- L'occasion, je sais, fait souvent le larron (L'Intrigue Epistolaire).

 

          37°) Antoine de RIVAROL

- Il y a deux vérités qu'il ne faut jamais séparer en ce monde : d'une part, que la souveraineté réside dans le peuple ; d'autre part, que le peuple ne doit jamais l'exercer (Journal Politique National) ;

- Quand la fortune nous exempte de travail, la nature nous accable du temps (Discours sur l'Homme Intellectuel et Moral) ;

- Ainsi, du vice à la vertu, la distance est infinie et les passions sont les vents qui nous y poussent (Discours sur l'Homme Intellectuel et Moral) ;

- Comme la verdure, la jeunesse pare la terre mais seule l'éducation la couvre de moissons (Discours sur l'Homme Intellectuel et Moral) ;

- Il est plus facile à l'imagination de se composer un enfer avec la douleur qu'un paradis avec le plaisir (Discours sur l'Homme Intellectuel et Moral) ;

- Les moyens qui rendent un homme propre à faire fortune sont les mêmes qui l'empêchent d'en jouir (Discours sur l'Homme Intellectuel et Moral) ;

- Il faut de si bonnes raisons pour vivre qu'il n'en faut pas pour mourir (Rivaroliana) ;

- L'or est le souverain des souverains (Rivaroliana) ;

- La paresse nous l'avait ravi avant la mort (Son Epitaphe).

 

          38°) Louis-Philippe comte de SEGUR

- Tous les méchants sont buveurs d'eau, c'est bien prouvé par le déluge (Chanson Morale).

 

          39°) Louis VIGEÉ

- Je suis riche des biens dont je sais me passer (Epitre à Ducis).

 

 

 

VIII/ REVOLUTION

 

 

 

          1°) Louis de BONALD

- La Révolution française a commencé par la Déclaration des Droits de l'Homme; elle ne finira que par la Déclaration des Droits de Dieu (Législation Primitive).


        2°) Jean-Oierre CLARIS de FLORIAN

- Chacun son métier, les vaches seront bien gardées (Le Vacher et le Garde-Chasse) ;

- Soyons contents du nécessaire sans jamais souhaiter de trésors superflus : il faut les redouter autant que la misère, comme elle, ils chassent les vertus (Le Bonhomme et le Trésor) ;

- Il en coûte trop cher pour briller dans le monde. Combien je bais aimer ma retraite profonde ! POur vivre heurex, vivons cachés (Le grillon) :

- Rira bien qui rira le dernier (Les Deux Paysans et le Nuage) ;

- Plaisir d'amour ne dure qu'un moment, chagrin d'amour dure toute la vie (Plaisir d'Amour).

 

         3°) Louis XVIII

- L'exactitude est la politesse des rois (Cité dans les Souvenirs du Banquier J. Laffitte).

 

         4°) Georges Jacques DANTON

- Le tocsin que l'on va sonner n'est point un signal d'alarme, c'est la charge contre les ennemis de la patrie. POur les vaincre, il nous faut de l'audace, toujours de l'audace, encore de l'audace, et la France est sauvée (Convention Nationale du 2 septembre 1792).

 

        5°) André CHÉNIER

- Le ciel d'un jour à l'autre est humide ou serein, et tel pleure aujourd'hui qui sourira demain (Le Mendiant) ;

- L'art ne fait que des vers, le cœur seul est poète (Au Chevalier de Pange).

 

        6°) Marie-Joseph CHÉNIER

- La victoire en chantant nous ouvre la barrière,

La liberté guide nos pas...

(Refrain) La République nous appelle

Sachons vaincre ou sachons périr :

Un français doit vivre pour elle ;

Pour elle un français doit mourir. (Le Chant du Départ).

 

        7°) Gaston, duc de LÉVIS

- La crainte gouverne le monde et l'espérance le console (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

- Le temps use l'erreur et polit la vérité (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

- Il est plus facile de juger de l'esprit d'un homme par ses questions que par ses réponses (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

- L'ennui est une maladie dont le travail est le remède, le plaisir n'est qu'un palliatif (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

- Le génie crée, l'esprit arrange (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

- Tout est relatif, excepté l'infini (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

- L'imagination peint,:l'esprit compare, le goût choisit, le talent exécute (Maximes, Préceptes et Réflexions) :

- Les jouissances les plus douces sont celles qui n'épuisent pas l'espérance (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

-La vertu est le triomphe de la générosité sur l'intérêt (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

- Ne comptez pas sur l'assistance de celui à qui la plainte est familière : dans l'occasion, il pourra vous plaindre mais il est douteux qu'il veuille vous secourir (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

- Celui qui n'est jamais content ne contente jamais (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

- L'homme s'ennuie du bien, cherche le mieux, trouve le mal et s'y soumet, crainte de pire (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

- Céder trop tôt, c'est lâcheté, céder trop tard, c'est folie (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

- La crainte et l'espérance se partagent la vie ; le plaisir et la douleur n'occupent que des moments (Maximes, Préceptes et Réflexions) ;

- Il est assez facile de trouver une maîtresse et de conserver un ami ; ce qui est difficile, c'est de trouver un ami et de conserver une maîtresse (Réflexions sur l'Amour et l'Amitié) ;

- L'on peut aimer plus d'une fois, mais non pas la même personne (Réflexions sur l'Amour et l"Amitié) ;

- Noblesse oblige (Réflexions sur la Noblesse) ;

Gouverner, c'est choisir (Réflexions Politiques) ;

- Réprimez, vous aurez moins à punir (Réflexions Politiques) ;

- Le gouvernement populaire n'est autre chose que l'assemblage de plusieurs rois absolus ; donc la monarchie absolue vaut encore mieux que le règne de la populace (Réflexions Politiques).

 

        8°) Madame de STAËL

- Les païens ont divinisé la vie et les chrétiens ont divinisé la mort (Corinne ou l'Italie) ;

- On dirait que l'âme des justes donne, comme les fleurs, plus de parfums vers le soir (Corinne ou l'Italie) ;

- La monotonie, dans la retraite, tranquillise l'âme ; la monotonie, dans le grand monde, fatigue l'esprit (De l'Allemagne) ;

- Le désir de plaire rend dépendant de l'opinion, le besoin d'être aimé l'en affranchit (De l'Allemagne) ;

- On a fait la Révolution en France en 1789 en envoyant un courrier qui, d'un village à l'autre, criait : "Armez-vous car le village voisin s'est armé", et tout le monde se trouva levé contre tout le monde, ou plutôt contre personne (De l'Allemagne) ;

- Le mérite des Allemands, c'est de bien remplir le temps ; le talent des Français, c'est de le faire oublier (De l'Allemagne) ;

- En France, on étudie les hommes, en Allemagne, les livres (De l'Allemagne) ;

- Le sentiment de l'infini est le véritable attribut de l'âme (De l'Allemagne) ;

- La conquête est un hasard qui dépend plus des fautes du vaincu que du génie du vainqueur (De l'Allemagne);

- L'infini fait autant de peur à notre vue qu'il plaît à notre âme (De l'Allemagne).

 

        9°) MAINE DE BIRAN

- Il faut opter entre ce monde et le monde intérieur. Celui qui vit en lui-même doit renoncer à tous les avantages de la vie extérieure dont le premier est la gloire ; celui qui a fait l'étude la plus profonde des facultés de son esprit doit renoncer à occuper une grande place dans l'esprit des autres (Essai sur les Fondements de la Psychologie) ;

- J'assiste à ma mort avec les forces entières de ma vie (Essai sur les Fondements de la Psychologie) ;

- Le sentiment religieux, si pur, si doux à éprouver, peut compenser toutes les autres pertes (Essai sur les Fondements de la Psychologie) ;

- Je pense, dans mon cabinet, comme un homme spirituel et j'agis, au dehors, comme un homme charnel (Essai sur les Fondements de la Psychologie) ;

- Le pur amour s'identifie ainsi à une sorte de connaissance intuitive où l'on voit la vérité sans la chercher, où l'on sait tout sans n'avoir rien étudié, où l'on méprise toute la connaissance humaine en se trouvant plus haut qu'elle (Essai sur les Fondements de la Psychologie).

 

        10°) Benjamin CONSTANT

- Ma religion consiste en deux points : vouloir ce que Dieu veut, c'est-à-dire lui faire l'hommage de mon cœur ; ne rien nier, c'est-à-dire lui faire l'hommage de mon esprit (Lettre à Prosper de Barante) ;

- Nous vivions, pour ainsi dire, d'une espèce de mémoire du cœur : assez puissante pour que l'idée de nous séparer nous fût douloureuse, trop faible pour que nous trouvassions du bonheur à être unis (Adolphe) ;

- C'était une de ces journées d'hiver où le soleil semble éclairer tristement la campagne grisâtre, comme s'il regardait en pitié la terre qu'il a cessé de réchauffer (Adolphe).

 

 

 

IX/ XIXème siècle

 

 

 

          1°) François-René de CHATEAUBRIAND

- Elle fait, sous tes yeux, un grand miracle cette religion chrétienne, puisqu'elle (Atala) me rend capable de te quitter sans mourir dans les angoisses du désespoir (Atala) ;

- Le matin de la vie est comme le matin du jour, plein de pureté, d'images et d'harmonie (René) ;

- Les sons que rendent les passions dans le vide d'un cœur solitaire ressemblent au murmure que les vents et les eaux font entendre dans le silence d'un désert ; on en jouit, mais on ne peut les peindre (René) ;

- Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs (René) ;

- On ne hait le monde et la vie que faute de voir assez loin (René) ;

- Il a fallu que le christianisme vînt chasser ce peuple de faunes, de satyres et de nymphes pour rendre aux grottes leur silence et aux bois leur rêverie... (Le Génie du Christianisme) ;

- Les nations ne jettent pas à l'écart leurs antiques mœurs comme on se dépouille d'un vieil habit (Le Génie du Christianisme) ;

- Tous les hommes ont un secret attrait pour les ruines ; ce sentiment tient à la fragilité de notre nature, à une conformité secrète entre ces monuments détruits et la rapidité de notre existence (Le Génie du Christianisme) ;

- C'était une de ces nuits dont les ombres transparentes semblaient craindre de cacher le beau ciel de la Grèce : ce n'étaient point des ténèbres, c'était seulement l'absence du jour (Les Martyrs) ;

- Je m'ennuie de la vie ; l'ennui m'a toujours dévoré ; ce qui intéresse les autres homme ne me touche point... Je voudrais n'être pas né ou être à jamais oublié (Réflexions Politiques) ;

- Il ne faut pas être plus royaliste que le roi (La Monarchie selon la Charte) ;

- Quiconque est voué à l'avenir a, au fond de sa vie, un Roman, pour donner naissance à la légende, mirage de l'histoire (La Vie de Rancé) ;

- La Révolution est une piscine de sang où se lavèrent les immoralités qui avaient souillé la France (La Vie de Rancé) ;

- La Révolution m'aurait entraîné si elle n'eût débuté par des crimes : je vis la première tête portée au bout d'une pique, et je reculai. Jamais le meurtre ne sera, à mes yeux, un objet d'admiration et un argument de liberté ; je ne connais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu'un terroriste (Mémoires d'Outre-Tombe) ;

- La liberté qui capitule ou le pouvoir qui se dégrade n'obtient point merci de ses ennemis (Mémoires d'Outre-Tombe) ;

- Les révolutions se sont étendues sur la Grèce, la Syrie, l'Egypte. Un nouvel Orient va-t-il se former ? Qu'en sortira-t-il ? Recevrons-nous le châtiment mérité d'avoir appris l'art moderne des armes à des peuples dont  l'état social est fondé sur l'esclavage et la polygamie ? Avons-nous porté la civilisation au-dehors ou avons-nous amené la barbarie à l'intérieur de la chrétienté ? (Mémoires d'Outre-Tombe) ;

- Les hommes désormais, pris ensemble comme public (et cela pour plusieurs siècles), seront pitoyables (Mémoires d'Outre-Tombe) ;

- Prétendre civiliser la Turquie en lui donnant des bateaux à vapeur et des chemins de fer, en disciplinant ses armées, en lui apprenant à manœuvrer ses flottes, ça n'est pas étendre la civilisation en Orient, c'est introduire la barbarie en Occident ; des Ibrahim futurs pourront amener l'avenir au temps de Charles Martel (Mémoires d'Outre-Tombe) ;

- Certains confondent les passions et les idées : les premières sont les mêmes dans tous les siècles, les secondes changent avec la succession des âges (Mémoires d'Outre-Tombe) ;

- La perception du bien et du mal s'obscurcit à mesure que l'intelligence s'éclaire, et la conscience se rétrécit à mesure que les idées s'élargissent (Mémoires d'Outre-Tombe) ;

- Quelle serait une société universelle qui n'aurait point de pays particulier, qui ne serait ni française, ni anglaise, ni allemande, ni espagnole, ni portugaise, ni italienne, ni russe, ni tartare, ni turque, ni persane, ni indienne, ni chinoise, ni américaine ou plutôt, qui serait à la fois toutes ces sociétés ? Qu'en résulterait-il pour ses mœurs, ses sciences, ses arts, sa poésie ? Comment entrerait dans le langage cette confusion de besoins et d'images, produits des divers soleils qui auraient éclairé une jeunesse, une virilité et une vieillesse communes ? Et quel serait ce langage ? De la fusion des sociétés résultera-t-il un idiome universel ou y aura-t-il un dialecte de transaction servant à l'usage journalier tandis que chaque nation parlerait sa propre langue, ou bien des langues diverses seraient-elles entendues de tous ? Comment trouver place sur une terre agrandie par la puissance d'ubiquité et rétrécie par les petites proportions d'un globe souillé partout ? Il ne resterait qu'à demander à la science le moyen de changer de planète (Mémoires d'Outre-Tombe).

 

2°) Antoine FABRE D’OLIVET

- Jouir avant de posséder, voilà l’instinct de l’homme ; posséder avant de jouir, voilà l’instinct de la femme (L’Histoire Philosophique du Genre Humain).

 

3°) Pierre comte de SERRE

- On n’est jamais servi si bien que par soi-même (Bruïs et Pulaprat).

 

4°) Alphonse de LAMARTINE

- Un seul être vous manque et tout est dépeuplé (L’Isolement) ;

- Ô temps, suspend ton vol et vous, heures propices, suspendez votre cours ... (Le Lac) ;

- Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer (Milly ou la Terre Natale) ;

- Tant peut sur les humains la mémoire chérie ! C'est la cendre des morts qui créa la patrie (La Chute d'un Ange) ;

- La définition de l'univers, c'est la douleur d'être né, qui contient la douleur de mourir ; ajoutez-y la douleur de vivre... (Cours Familier de Littérature).

 

5°) Jules MICHELET

- Avec le monde a commencé une guerre qui doit finir avec le monde et pas avant ; celle de l'homme contre la nature, de l'esprit contre la matière, de la liberté contre la fatalité. L'histoire n'est pas autre chose que le récit de cette interminable lutte (Introduction à l'Histoire Universelle) ;

- Je souffre de la barrière que Dieu met à nos désirs. A chaque porte, nous nous trouvons arrêtés presque dès le seuil. Partout nous rencontrons l'impénétrabilité de l'existence individuelle. Nous touchons, nous n'entrons pas (Journal).

 

6°) Honoré de Balzac

- Le hasard est le plus grand romancier du monde : pour être fécond, il n'y a qu'à l'étudier (La Comédie Humaine) ;

- L'homme n'est ni bon ni méchant, il naît avec des instincts et des aptitudes ; la société, loin de le dépraver comme l'a prétendu Rousseau, le perfectionne, le rend meilleur ; mais l'intérêt développe aussi ses penchants mauvais (La Comédie Humaine) ;

- La gloire est le soleil des morts (La Recherche de l'Absolu) ;

- Il est plus facile de gouverner un peuple didiots qu'un peuple de savsnts (Physiologie du Mariage).

 

7°) Claude TILLIER

- Je ne sais pas, én vérité, pourquoi l'homme tient tant à la vie. Que trouve-t-il donc de si agréable dans cette insipide succession des nuits et des jours, de l'hiver et du printemps ? Si Dieu n'a pas pu faire mieux, c'est un triste ouvrier (Mon Oncle Benjamin) ;

- La mort n'est pas seulement la fin de la vie, elle en est le remède (Mon Oncle Benjamin) ;

- Quiconque a semé des privilèges doit récolter des révolutions (Mon Oncle Benjamin) ;

- Manger est un besoin de l'estomac, boire est un besoin de l'âme (Mon Oncle Benjamin).

 

8°) Alexandre DUMAS

- Tous pour un, un pour tous (Les Trois Mousquetaires) ;

- Supprimer la distance, c'est augmenter la durée du temps. Désormais, on ne vivra pas plus longtemps, seulement on vivra plus vite (Mes Mémoires).

 

9°) Victor Hugo

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