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Les synthèses de Robert
30 avril 2016

SOUS LA CENDRE SANS VIE...

sous la cendre sans vie

 

 

Sous la cendre sans vie, un peu de braise luit,

Tel un phare la nuit, silencieusement…

Sous ce manteau gris-blanc, très léger, trop pesant,

Se cache un cœur d’enfant dévoré d’énergie…

 

Seul, il ne peut rien faire, c’est pour ça qu’il se terre

Et qu’il ne peut que taire ses passions, ses envies…

Car il est tout petit mais il demeure épris

De ce souffle chéri qu’il attend, qu’il espère…

 

Et la moindre caresse imprégnée de tendresse

Et de délicatesse sitôt, le fait briller…

Et l’œil écarquillé, tout nu, tout effeuillé,

Et tout émerveillé, se nourrit de liesse…

 

Il ne faut pas grand-chose pour qu’un bouton de rose

Prenne vie et éclose un beau jour, un matin…

Il suffit d’un câlin, d’un geste de la main,

De la douceur d’un sein qui calme et qui repose…

 

Et puis très lentement, en prenant tout son temps,

Ce bouton éclatant devient une lumière,

A l’allure altière, dont l’art et la manière

Attisent la prière et le recueillement…

 

Il chauffe et il éclaire ; il devient comme un clerc

Transporté par l’éclair de ses jaculations…

Dans cette dévotion, que de joie, d’émotion

Et de tendre attention dans ce matin si clair…

 

Sous la cendre sans vie, un peu de braise luit…

C’est de l’espoir qui gît en attendant son heure,

Tapi sous les malheurs, étouffé sous les pleurs,

Il sera le Bonheur car il est le Messie…

 

Robert FAUCHER, le 16 avril 2011.

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