LE CAP DE BONNE ESPÉRANCE
Avancer dans la vie, avancer dans la nuit,
C’est du pareil au même,
Sans valeur, sans lueur, sans ami, sans un cri,
J’aimerais tant qu’on m’aime…
C’est du pareil au même, j’aimerais tant qu’on m’aime,
Ca me semble facile,
Mais des mots sur des maux, et même sur ce thème,
Ca me semble imbécile.
Ca me semble facile, ça me semble imbécile,
Pourtant j’y crois encore,
Et mes yeux déjà vieux voient leurs cils indociles
Obscurcir le décor.
Pourtant j’y crois encore : obscurcir le décor,
Je ne le voulais guère,
Et mes vœux vers les Cieux exorcisant la mort,
Cela devint prière…
Je ne le voulais guère, cela devint prière
Par le fruit de la peine
D’observer, éploré, les ulcères, la misère
Devenue triste reine…
Par le fruit de la peine devenue triste reine,
Il me reste la Vie,
L’envie qui me ravit, les scènes les plus saines,
La Lumière dans la nuit…
Il me reste la Vie, la Lumière dans la nuit :
Cela n’est plus la même !
Ses valeurs, ses lueurs, son Esprit Infini
Je suis certain qu’Il m’aime….
Robert FAUCHER, le 17 juin 2012.