REACTION AUX ATTENTATS DE 2015 EN FRANCE

Il n’y a jamais d’effet sans cause... Les (premiers) grands drames, datant de l’an 2015, n’échappent pas à cette logique : qu’ont-ils donc comme raison ? Toujours pas reconnues par les Bien-pensants et les Droitdelhommistes (pour qui le racisme est l’apanage exclusif des « blancs »), on peut citer ces évidences : la haine des « faces de craie », l’éradication des « croisés », l’aversion contre les « gaulois », la restauration de l’Islam moyenâgeux, la mise en place d’une dictature mondiale ayant pour seule assise le Coran, pour seules références ses sourates et pour seules règles ses versets (qui font peur si l’on veut bien se donner la peine de les lire avant de proclamer, de façon angélique et irresponsable, que l’Islam est une religion d’amour ???). Face à des actes odieux qui tuent des innocents ou blessent à vie des victimes, et tous leurs proches, qu’oppose-t-on ? Des mots, des paroles, des concepts, des idées, des injonctions, des défilés, des marseillaises chantées à tue-tête, des minutes de silence, des témoignages de miraculeux rescapés, des rappels des règles du « vivre-ensemble » (mais, hélas, aussi, du « mourir-ensemble »), des grands discours (orphelins de cap) de nos hommes politiques (orphelins de stature), des doctes leçons (creuses) de démocratie (chimérique), d’appels pathétiques au secours à la République (bien malade), à la Nation (agonisante), à la laïcité (sinistre mirage), à l’unité (inconcevable)… Mais alors, que reste-t-il ? Ce que Régis Debray rappelait avec force un samedi matin sur France Culture, à l’émission « Répliques » animée par Alain Finkielkraut : la transcendance. Pourquoi ? Parce que la seule manière de trouver non pas La solution (qui n’existe pas) mais, à notre portée, une voie qui amoindrirait la souffrance, sans la supprimer, et diminuerait les actes de folie, sans les éradiquer, serait la réhabilitation de la Spiritualité et de ses deux piliers porteurs que sont l’Education et la Morale. Sans un « transit » par le « Haut », toutes les composantes de ce qui fait la Vie du Bas demeurent stériles, vaines et dangereuses (la preuve !). S’il existe un « filtre », que nous utilisons pour nos réflexions puis que nous sollicitons pour nos actions, une Référence, fut-elle mal définie mais ayant au moins pour vertu d’exister, un « garde-fou » de notre conscience et de notre cœur, alors les errements de notre nature humaine perfectible deviennent potentiellement moins dangereux, voire même acceptables, grâce à l’emprunt de cette « Voie » déjà, au moins, entrevue. Mais s’il n’y a rien, alors tout est possible (même le pire) et tout est permis (même la folie). On a tristement vu ce qu’était devenue, au fil du temps, la destinée de chaque individu, à partir du jour où il a été décrété qu’il était interdit d’interdire, que l’homme avait des droits mais plus d’obligations et que son nombril était, à la fois, son point de départ et son point d’arrivée. L’espèce humaine a donc instauré « Le règne de la Quantité », cher à René Guénon, sacrifiant ainsi, sur l’autel de la Laïcité (dont l’inepte Vincent Peillon voulait faire… une Religion !), la noble Qualité vers laquelle chaque homme doit tendre s’il veut devenir un Homme. L’urgence est à l’inventaire de toutes les vraies valeurs sur lesquelles repose notre France passée, à la nécessité de leur application dans notre France actuelle et à l’espoir ainsi redonné pour notre France future. Et pour cela, il est impérieux que chacun prenne bien conscience que l’Intelligence est aussi faite pour Aimer et que l’Amour est aussi fait pour Comprendre, car sans ce chassé-croisé vital, l’intelligence pure vire au désastre et l’amour pur s’égare dans la virtualité. Seule une halte systématique dans cette fameuse « transcendance » peut aider tout un chacun à changer son être et ses comportements. Sinon à défaut d’avoir été sincèrement religieux, le XXIème siècle risquera bien de ne pas durer…