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Les synthèses de Robert
26 juin 2016

A QUEL HEUR LE BREXIT ?

Brexit

 

 

 

 

Tout d’abord, un peu d’étymologie pour expliciter le titre de cet article.

 

Le mot heur, que nous sommes fiers de compter dans notre belle langue française bien qu’il ne soit quasiment jamais plus utilisé de nos jours, trouve son origine dans le moyen âge du XIIème siècle. A l’époque, on disait, suivant les régions : oür, aür ou eür, pour traduire le mot « augurium » tout droit issu du latin et qui signifiait « présage ». Devenu ensuite communément « eur », il s’habille d’un « h » par collision homophonique avec le mot « heure » mais conserve toutefois son genre masculin. Voilà pourquoi, lorsque le présage était favorable, on parlait de « bon-heur », et lorsque le présage ne l’était pas, on parlait de « mal-heur » ; nous utilisons d’ailleurs encore ces deux mots de nos jours (avec bonheur !).

 

Alors, le brexit, bon-heur ou mal-heur ?

 

Cela dépend pour qui !!!

 

En effet, l’appréciation met en jeu des valeurs et des intérêts diamétralement opposés.

 

D’un côté, nous avons les défenseurs du mondialisme qui sont les « hommes d’affaires », les patrons des grands trusts mondiaux et leurs très hauts et proches collaborateurs, les responsables des fonds de pension, les investisseurs à très grande échelle, les membres des conseils d’administration des plus grandes compagnies d’assurance qui assurent de nos jours presque tout, sauf le risque (!), les membres des conseils d’administration des plus grandes banques qui financent presque tout, sauf ce qui est risqué (!), préférant spéculer, et tous ceux, parasites de ces monstres sans frontières, qui tirent profit de leur parasitisme, les hommes politiques n’étant que les « porte-valises » de toute cette mafia financière mondiale sous couvert de démocratie, hochet utilisé pour amuser le brave peuple et lui faire accroire que c’est lui qui a son destin en mains en élisant ses représentants (cet infantilisation se passe de commentaire et serait fort risible si elle n’était, d’abord et avant tout, dramatique pour les citoyens) : pour tout ce « beau » monde, à coup sûr, le brexit est un mal-heur…

 

De l’autre côté, nous avons les défenseurs des valeurs traditionnelles, le peuple, petit et moyen, les « honnêtes » gens, en un mot tous ceux qui regardent la Vie autrement que par la seule lunette déformante et inhumaine de l’argent, de la rentabilité, du profit et du superprofit, mais accordent la plus haute importance à la famille, à l’éducation, à la culture, à l’histoire, à la tradition, à la morale et à toutes ces valeurs sur lesquelles ont été construites l’ensembles des générations qui nous ont précédés durant des siècles et des siècles, en un mot les « valeurs éternelles » : pour tout ce « petit » monde, à coup sûr, le brexit ne peut qu’être un bon-heur…

 

Il est bien évident que dans le camp des premiers, tout est à redouter et le pire est à craindre car ils ont beaucoup à perdre, eux…. L’argent étant leur seul moteur et leur seule motivation, ils ont tout intérêt à ce que les provinces dans les pays n’en soient plus en leur ôtant leur âme (suppression, imposée par les américains, des appellations contrôlées et appellations d’origine françaises, inscrite noir sur blanc dans le projet de Traité Transatlantique) ; ils ont tout autant intérêt à ce que les Etats n’en soient plus en leur ôtant leur souveraineté (rôle castrateur de Bruxelles au moyen du parlement européen, du conseil européen et de la commission européenne avec ses 28 commissaires non pas élus par les peuples mais nommés par les Etats membres, à l’instar de « l’illustre » Pierre Moscovici !) ; ils ont en outre intérêt à ce que les regroupements d’Etats soient légion (Etats-Unis d’Amérique, Asie, et bien évidemment Europe avant de n’en faire plus qu’un : la planète Terre dans son ensemble), en multipliant les moyens de dissoudre les Etats dans des masses informes et rarement connues du grand public telles : OTAN, CIA, CFR, Traité Transpacifique (signé le 4 février 2016 et regroupant 12 superpuissances, avec la mainmise des Etats-Unis, bien sûr instigateurs de ce système broyeur d’humanité !), Traité Transatlantique qu’Obama souhaite voir signé avant la fin de son mandat présidentiel en… novembre prochain et accordant aux Américains des privilèges commerciaux et juridiques inconnus jusqu’alors avec la possibilité de vendre du Champagne de l’Arizona, du Brie du Wisconsin, du Cognac du Mississipi, du Foie Gras de Los Angelès, du Camembert de San Francisco, du Bas-Armagnac de Las Vegas, du Munster du Texas, du Calvados du Missouri… ; mais il est aussi prévu que tous les domaines relevant de l’intérêt général soient soumis aux nouvelles lois du libre échange organisé ; il est prévu également (scandale parmi les scandales !) la création d’un tribunal arbitral international, composé de trois avocats d’affaires nommés par les Etats, permettant aux firmes multinationales de traîner devant ledit tribunal les Etats qui auraient entravé leur marche inéluctable vers la domination mondiale ; la commercialisation à très grande échelle permettra aux américains d’inonder le marché européen avec leurs poulets désinfectés au chlore et avec leurs bœufs piqués aux substances chimiques qui augmentent artificiellement leur masse musculaire. Il est aisé de comprendre qu’il est beaucoup plus facile aux américains de traiter avec une seule entité, l’Europe, plutôt qu’avec chacun des 28 Etats membres ! C’est aussi pourquoi les premiers font tout pour tuer non pas seulement les Etats, mais aussi les Nations et surtout les citoyens qui les composent : comment ? Il n’est pas possible de développer ici-même ces différents moyens sans être hors de notre propos de ce jour et sans le rendre volumineusement difforme ; c’est pourquoi il est prévu la rédaction d’un autre article spécialement dédié à cette question de la plus haute importance car il y va de la survie des nations et de leurs habitants.

 

Donc à l’angoisse des financiers doit répondre la sérénité des peuples. L’Angleterre nous a montré la voie : il est possible de sortir du piège de l’Europe de la finance et des grands trusts apatrides, ultime étape avant la mondialisation diffuse et informe menant droit à l’esclavagisme. C’est une très grande et très bonne nouvelle pour elle et le peuple anglais. Et encore : l’Angleterre ne fait pas partie de la zone euro ni de l’espace Schengen ; elle n’a donc pas trop pâti des sévices infligés par les institutions européennes à ses Etats membres, dont la France. Et pourquoi l’Angleterre serait-elle affaiblie par sa sortie de l’Europe sans y être jamais vraiment entrée ? Nous-mêmes, français, avons franchi tous les pas qui nous ont menés à la situation catastrophique qui est la nôtre aujourd’hui, et l’Europe y a grandement pris sa sinistre part. Et ceci même au prix de hautes trahisons, la dernière en date étant l’adoption, en 2007 et sous la présidence de Nicolas Sarkozy, du traité de Lisbonne, court-circuitant le refus, entre autres Etats, de la France, de ratifier le traité de Rome de 2004 qui ne pouvait l’être qu’à l’unanimité des 25 membres de l’époque. En effet, le référendum de ratification soumis au peuple français le 29 mai 2005 a été rejeté à 54,68 % des voix, ce qui n’est pas rien et constitue un très franc désaveu. Il n’est pas surprenant que le meilleur outil démocratique qui soit à savoir le référendum, n’ait plus jamais été proposé au peuple français depuis la trahison de 2005, voilà maintenant plus de onze ans : trouvez l’erreur !

 

A force de nous faire accroire que sans Europe il n’y a pas de salut pour les Etats qui la composent, certains membres des peuples européens ont fini par s’en persuader en étant contaminés par des propos qu’ils rapportent mécaniquement à force de les entendre, mais sans chercher à examiner la situation par eux-mêmes. Va-t-on trouver beaucoup d’adeptes des grandes vertus européennes chez les peuples grec, espagnol, italien, portugais, étranglés jusqu’à l’irrespirable pour certains, par des « recommandations », des règles, des obligations financières reposant toutes sur une seule logique : l’austérité ? Même la France y est soumise avec, pour l’instant, une sévérité moindre il est vrai, mais tout peut très vite changer. Va-t-on trouver beaucoup d’adeptes des grandes vertus européennes chez tous les peuples composant l’Europe des 28, exceptée l’Allemagne, si l’on compare le pouvoir d’achat de chacun avant son entrée dans la zone euro et la paupérisation honteuse et persistante qui sévit encore et toujours depuis ? Pour établir l’évolution des prix, à partir du passage à l’euro le 1er janvier 2002 jusqu’à aujourd’hui, c’est le parcours du combattant. Il est bien évident que tous les organismes officiels (INSEE, ministères concernés, administrations compétentes…), tous plus pro-européens les uns que les autres, nous disent qu’il n’y a pas (ou très peu) de hausse sur les prix depuis l’adoption de l’euro par la France : il vaut mieux entendre ça que d’être sourd ! Une fois encore, il ne faut pas se fier au discours « officiel » et partisan dont on nous rebat les oreilles depuis notre « mariage » avec l’Europe, mais faire appel à notre bon sens et à ce que nous vivons tous les jours : soi-même, ainsi que toutes les personnes de notre entourage, ne constate-t-on pas une très nette évolution des prix durant ces 15 dernières années, et pas du tout à l’avantage du peuple consommateur ? Qui osera nous dire, depuis l’abandon du franc et l’adoption de l’euro, que le prix de la salade n’a pas explosé, tout comme celui de la douzaine d’œufs, de la baguette, de l’huile, du café, du kilo de pommes de terre, du demi de bière, du petit noir du bistrot, jusqu’au pot de… Nutella ( !), sans oublier les assurances, les carburants, l’électricité… il vaut mieux cesser là l’énumération car la liste serait encore, hélas, très longue… N’a-t-on pas constaté soi-même et entendu l’écho concordant de nos proches, qu’avec le prix, en franc jusqu’en 2001, d’un caddie de grande surface plein, de nos jours, pour le même prix, le caddie n’est rempli qu’à moitié dans le meilleur des cas ou au tiers de son volume beaucoup plus fréquemment, et ça, ce ne sont pas des élucubrations tendancieuses autant que malsaines, dangereuses et mensongères de technocrates, français et européens, mais le sinistre constat du peuple qui a vu, de ses yeux vu, le contenu de son caddie fondre jusqu’à devenir peau de chagrin au fur et à mesure que son pouvoir d’achat était laminé au fil des années ; cela aussi se passe de tout commentaire…

 

Alors qu’a donc à craindre le peuple, celui d’Angleterre ou de tout autre Etat encore plus empêtré dans l’Europe que ne l’était l’Angleterre, la France, par exemple ? Rien, strictement rien, c’est même tout le contraire ! D’ailleurs, à bien y regarder, les pays situés en Europe mais qui n’ont jamais eu sur le dos la camisole de force des institutions européennes : Andorre, Biélorussie, Bosnie, Islande, Kosovo, Liechtenstein, Macédoine, Moldavie, Monténégro, Norvège, Russie, Saint Marin, Serbie, Suisse, Vatican, sont-ils voués, de ce simple fait, à une mort certaine puisque, d’après les « bien pensants », nous ôter leur carcan serait mortel pour nous ? De même, ceux qui font partie de l’Europe mais ont refusé l’euro comme monnaie : Bulgarie, Croatie, Danemark, Hongrie, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni, Suède, Tchéquie, ont-ils leurs jours comptés de ce simple fait alors que nous, les « heureux expérimentateurs » de cette monnaie sans âme et sans histoire, avons été spoliés ? Absolument pas. « On » veut nous faire peur et nous culpabiliser ; « on » veut nous canaliser dans la voie, l’unique, et nous imposer ce passage obligatoire ; « on » nous promet des lendemains apocalyptiques, une catastrophe mondiale, l’explosion du Royaume-Uni (et alors ? tous les empires qui nous ont précédés n’ont-ils pas, un jour ou l’autre, explosé ?), le démantèlement de l’Europe (et alors ? L’Europe qui n’a jamais existé en tant que telle mais au simple travers de l’argent par le maudit euro) : mais qui est ce « on » ? Et bien tout simplement la finance mondiale, celle qui était, dixit François Hollande candidat à la présidence de la république française, le premier et seul ennemi contre lequel il allait lutter durant son quinquennat… On a vu, et on voit toujours d’ailleurs, ce qu’a fait de sa promesse François Hollande devenu Président de la République Française… !!!

 

Qu’aurait donc à craindre la France de sa sortie de l’union européenne, de l’abandon de l’euro et de l’espace Schengen ? Rien, si ce n’est recouvrer sa force pleine et entière, son indépendance salutaire et sa souveraineté sacrée. Pourquoi être aussi catégorique ? Une fois encore, faisons appel à notre bon sens : de quoi un peuple a-t-il besoin pour vivre bien ? D’abord, de nourriture, de vêtements, de logement, puis d’éducation, de soins et de loisirs ; reprenons :

 

- la nourriture : le premier besoin d’un peuple, avant tout autre besoin, est de se nourrir ; la France a toujours été un très grand pays agricole depuis de très nombreux siècles, exportant même autrefois une partie de sa production ; nos terres ne sont-elles plus fertiles ? Nos paysans ne savent-ils plus semer, faire pousser et récolter les fruits et les légumes ? Leurs machines et leurs outils ne sont-ils pas parmi les plus performants ? Alors ? La France peut s’auto-suffire pour produire de quoi alimenter sa population (mais seulement sa population !) avec, en outre, des produits de grande qualité ;

 

- les vêtements : le deuxième besoin d’un peuple est de se vêtir ; la France disposait autrefois d’une industrie textile parmi les meilleures du monde ; nos ouvriers, techniciens et ingénieurs ne sont-ils pas capables de remettre sur pieds cette industrie que nos gouvernants mondialistes, depuis des dizaines d’années, ont laissé partir dans l’Asie du sud-est, dans les pays du Maghreb et dans les pays d’Europe de l’est ? La France serait bien à nouveau capable de vêtir sa population (mais seulement sa population !) ;

 

- le logement : le troisième besoin d’un peuple est de se loger ; la France, avec ses grandes entreprises de travaux publics, a été capable autrefois de bien loger ses habitants (mais seulement ses habitants !) ; pourquoi en irait-il autrement aujourd’hui ? Nos ingénieurs des ponts-et-chaussées ou en génie civil et nos architectes ne sauraient-ils plus construire les bâtiments à usage d’habitation dont la population française besoin (mais seulement la population française !) ? Notre industrie nucléaire n’est-elle pas capable de procurer le chauffage nécessaire auxdits bâtiments en nous rendant, de surcroît, indépendants énergétiquement ?

 

- l’éducation : le quatrième besoin d’un peuple est d’être éduqué, d’abord par sa famille, le père et la mère, puis l’école ; la France a été, autrefois, le phare du monde avec ses grands penseurs, ses grands philosophes, ses grands écrivains, ses grands artistes ; ne sommes-nous pas capables d’éduquer nos enfants (mais seulement nos enfants !) comme ont su remarquablement le faire, avant nous, les instituteurs de Jules Ferry, puis ceux de la troisième, de la quatrième et du début de la cinquième république (jusqu’à mai 68) où chaque petit français savait lire, écrire et compter ?

 

- les soins : le cinquième besoin d’un peuple est d’être soigné ; la France a toujours été à la pointe de la qualité des services de santé et de la recherche médicale, ses nombreux prix Nobel sont bien là pour en attester, tout comme l’est la fréquentation de ses hôpitaux par les plus grands de ce monde ayant besoin d’être soignés, tel le président palestinien Yasser Arafat, dont les proches ont ensuite accusé la France de l’avoir empoisonné (merci pour la reconnaissance !) et du président algérien Bouteflika qui, une fois soigné, s’est empressé d’insulter la France et son passé colonialiste (merci pour le service rendu !) ;oui, la France pourrait donc continuer de parfaitement soigner sa population (mais seulement sa population !) ;

 

- les loisirs : le sixième besoin d’un peuple est de se distraire et de se reposer ; la France est considérée par de nombreux habitants de la planète, comme le paradis sur terre ; il en est pour preuve la première place systématiquement occupée par notre pays pour la destination touristique de vacances et chaque année, le record du nombre de touristes est battu : l’an dernier, ce sont 85 millions d’étrangers qui se sont rendus dans notre pays qui ne compte que 64 millions d’habitants !

 

Les cassandres européistes promettent le pire à tous les français, sans exception, si la France abandonne l’euro ; mais pourquoi donc ? On nous dit que le nouveau franc serait dévalué de 40 % par rapport à la valeur de notre euro actuel ; d’abord, comment a été calculé ce pourcentage (pourquoi pas 60 ou 70 % pendant qu’ils y sont ?) et surtout, quelle incidence dramatique pourrait bien avoir une baisse de notre monnaie dans la mesure où elle toucherait l’ensemble des français ? Au sein de l’hexagone, aucune puisque, sur le plan monétaire et du pouvoir d’achat, chaque français serait logé à la même enseigne que tous ses compatriotes ; en revanche, par rapport à l’extérieur de nos frontières, nos exportations feraient un bon extraordinaire : imaginons un instant quel pourrait être le succès de nos avions rafales, de nos avions de ligne airbus, de nos rames de métro, de nos bateaux de croisière, de nos armes de toutes natures… si le prix proposé pour leurs ventes sur le marché international était diminué de… 40 %, alors même que sans cette baisse aussi énorme que providentielle, nous arrivons déjà à vendre, à un prix plus que fort, l’ensemble de ces produits de très haute technologie issus des cerveaux de nos ingénieurs, de la rigueur de nos techniciens, de l’application et du talent de nos ouvriers ? Cela serait une manne, financière et d’emplois, pour notre nation qui compenserait largement le surcoût qui serait engendré par nos achats de produits à l’étranger.

 

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Alors, Peuple d’Angleterre, Peuple de France et Peuples d’ailleurs en Europe, restez sereins tout simplement parce que, vous, vous n’avez rien à perdre, absolument rien. Il n’en est bien sûr pas de même pour vos gouvernants politiques « officiels » et pour vos (leurs !) gouvernants de l’ombre : les financiers mondiaux. Dès lors, un seul souhait pour le salut du peuple de France : qu’il imite son alter ego anglais qui, dans un sursaut de lucidité et de bon sens, a su tordre le cou aux idées nauséeuses et catastrophiques que « certains » auraient bien voulu voir entrer plus encore en application : mais quel futur président de la République Française aura les « tripes » et l’honnêteté pour soumettre, par référendum, au peuple de France, la seule question qui vaille : Oui ou non souhaitez-vous voir la France rester dans l’union européenne ? ...Espérons et attendons…

 

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